Esther Croft, née le 23 avril 1945, est une écrivaine québécoise.
Adolescente, elle découvrit le pouvoir de l’écriture grâce aux télé-théâtres de Marcel Dubé. << J’écrirai , moi aussi, pour faire entendre ce qui se tait en moi et autour de moi. J’ai quinze ans et je veux comme Dubé avoir accès à ce qui se cache ‘de l’autre côté du mur’>> avait-elle affirmé.
Fidèle à ses paroles , elle a complété des études en Psychopédagogie à l’Université Laval . Elle s’est ensuite formée en animation d’Ateliers d’écriture à Paris.
Elle a enseigné le théâtre et la création littéraire à l’Université Laval et , depuis plus de vingt ans , elle offre des ateliers d’écriture . Elle a également mis sur pied un centre privé de créativité littéraire qui permet à sa clientèle d’explorer les multitudes facettes du langage écrit et surtout de découvrir et le libérer la singularité leur propre voix.
Elle a collaboré à diverses revues, dont Arcade, Châtelaine, Stop et plusieurs autres. Elle a aussi participé à quelques ouvrages collectifs comme Coup de foudre, La nuit, Des écrivains dans la ville, etc.
Elle a reçu plusieurs prix dont le Prix du Gouverneur général, le Prix de l’Institut canadien et le Signet d’or de Radio-Québec en 1993 . Elle a également reçu le Prix Adrienne-Choquette en 1994.
La nouvelle Le père de son fils a été écrite en 2007 lorsque Esther avait 62 ans.
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